Restauration de céramiques anciennes et contemporaines
Faïences, porcelaines, biscuits, grés, terre cuite, émaux…
Un peu d’histoire…
A notre époque, l’esprit du restaurateur de faïence et de porcelaine est très éloigné de
celui qui animait son ancêtre le «raccommodeur de faïence». Au XXème siècle, les objets en céramiques étant assez chers, il était courant de les faire réparer pour leur donner une nouvelle vie
et en garder leur usage domestique.
A cet époque, de petits artisans ambulants circulaient
dans les rues avec leurs outils. C’ était les « raccommodeurs de faïence » et leurs appels retentissaient dans toutes les villes de France. Ils recollaient les morceaux, d’une assiette par exemple,
comme ils pouvaient, en utilisant des colles d’origine animale qui se desséchaient en jaunissant avec le temps.
Ils consolidaient leurs réparations avec des agrafes en fer introduites dans de
petites perforations faites au burin. Les manques étaient comblés avec une sorte de mastic de vitrier. Cela défigurait la pièce, mais avait pour avantage d’en prolonger l’usage
domestique.
Plus tard, les restaurateurs ont cherchés à rendre leur
réparation invisible et on inventés la restauration illusionniste, mais sans attacher d’importance au respect de la vérité historique de la pièce.
La restauration moderne est respectueuse de la vérité originelle de la pièce est une
notion récente dans tous les domaines de l’art. Elle se veut de moins en moins interventionniste et toujours de façon réversible.
Les restaurateurs cherchèrent à rendre leur réparation
invisible et inventèrent la restauration illusionniste, mais sans attacher d’importance au respect de la vérité historique de la pièce. La restauration moderne est respectueuse de la vérité
originelle de la pièce (c’est une notion récente dans tous les domaines de l’art). Elle se veut de moins en moins interventionniste et toujours de façon réversible.
C’est un travail lent, minutieux, qui exige des
qualités de patience.
Le métier d’aujourd’hui …
-Examiner et établir un diagnostic clair et précis sur l’objet à restaurer dans les
moindres détails.
-Présenter les solutions possibles et réaliser un devis.
-Prévenir les détériorations futures
-Restaurer les parties détériorées, remplacer les parties manquantes ou
cassées.
-Procéder au rebouchage avec un mastic, recoller ou vernir les fragments en
utilisant des produits réversibles.
-Préparer si besoin une ébauche du décor.
-Choisir les couleurs, les teintes en fonction de l’effet et selon les techniques
adaptées pour fixer le décor : peindre, teinter, vernir émailler, laquer …
En technique:
NETTOYAGE
Préparation des surfaces, nettoyage ou décapage, dépoussiérage. Elimination de toute
saleté, de colle ou d’ancienne restauration. Décollage de morceaux mal collés et nettoyage des tessons.
COLLAGE
Reconstitution de l’objet à restauré par scotch et colle
infiltré.
BOUCHAGE
Rebouchage des fissures, des fêles, des parties manquantes au mastic. Ebauche du futur
décor si besoin dans la masse.
PONCAGE
Unification des zones rebouchées .Lissage du mastic au touché .
PEINTURE
Examen des teintes, de l’aspect final souhaité. Choix des couleurs (pigments). Application
à l’aérographe ou au pinceau.
VERNIS
Protection de la restauration par un vernis final a
l’aérographe.
Compétences
Culture artistique avec un gout affiné pour les objets anciens connaissances historique et
scientifique, habilité, rigueur et minutie.